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L'Horreur Indicible

by Abcest

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    EP 5 titres format Digipack cartonné 3 volets, livret avec paroles à l'intérieur.
    Durée totale: 18 minutes

    Enregistré à Clermont Ferrand par Abcest,
    Mixé par Laurent Saussol
    Masterisé par 16th Cellar Studio
    Artwork par Abcest

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1.
2.
Vomissant dans nos entrailles Son indicible tyrannie, Dans les replis suintants De notre nature profonde, Rampant sous la surface De notre lubricité ; Apposant en notre sein Le sceau ignoble d’une suprématie Primitive - Irrémédiable ; Déversant dans nos crânes Sa doctrine incontestable, Son dogme venu du fond des âges En nous précipitant au génocide Le plus total, Le plus définitif ; Vomissant dans nos entrailles son indicible tyrannie Jusqu’à gorger le dernier des ventres fertile ; Projetant sur les hommes une ombre si noire Que nul œil ne distingue sa nature, Un instant dévoilée Je l’ai vue. J’ai vu l’horreur, au-delà des mots ; J’ai vu le vide, bien au-delà du descriptible ; Le vrai visage, la face atroce, vérolée, de l’humanité. L’atrocité glorifiée J’ai vu le Mal, triomphant - Hideux et familier ; Dans le fracas des viandes moites, rampant sous mes yeux Elle m’est apparue sans fard, marchant sur le monde Elle, l’horreur indicible…
3.
Regarde éclore Le triomphe de la haine Bientôt le sang versé qui nous porta au pinacle Fera déborder le tombeau de l’humanité De toute l’infamie de son horreur écarlate, Jusqu’à la fin, jusqu’à la ruine Sous la stèle des civilisations Où nulle lumière ne pénètre, Sous ce lourd monolithe dépourvu D’épitaphe Où sifflent les vents humides et glacés D’un opprobre atavique, L’œil était dans la tombe regardant En silence Un animal sans nul autre prédateur que lui-même. Regarde alors Le triomphe de la haine Lentement s’ériger Bientôt le sang versé qui nous porta au pinacle Fera déborder le tombeau de l’humanité Jusqu’à notre ruine à tous
4.
La vie comme une pandémie, Proliférant par n’importe quel biais. Un anathème par-delà les âges, Infestant les entrailles de l’humanité, Un arcane puant scellé en chacun de nous Vérité repoussante qu’ont tenté d’embellir nos civilisations Hosanna ! Au règne de la peste immémoriale Hosanna ! Accueille en ton sein ses miasmes dominants Tapis dans les ourlets du temps, Des flux et reflux de la création L’horreur avance en rampant Trainant derrière elle ses effluves conquérants La mort du désir tel qu’on te l’a appris, Une valse des tréfonds pour seul exit, Pour seule illusion. Un pion sur l’échiquier de cette mécanique monstrueuse Un pantin consumé par le brasier infernal d’un instinct Inéluctable Vivre pour faire jouir ; Le poids ancestral d’une horreur indicible Jouir pour faire vivre ; Déversant sur le monde l’ichor de l’humanité. Hosanna ! Au règne de la peste immémoriale Hosanna ! Accueille en ton sein ses miasmes dominants La mort du désir tel qu’on te l’a appris, Une valse des tréfonds pour seul exit, Pour seule illusion. Un pion sur l’échiquier de cette mécanique monstrueuse Aucun autre destin que celui auquel tu t’es soumis Aucun espoir Aucune issue
5.
Némésis 04:53
Saccage – Désolation A travers des siècles de larmes Violence – Haine – Dépravation Irrémédiables et primaires instincts Ornant les tombeaux de nos civilisations Evangile inéluctable Le seing d’une humanité vouée à sa perte, Abusant une destinée qui lui échappe Outrepassant son office Frappé aux frontons de nos cathédrales, Le dogme originel : Croissez et multipliez, remplissez la terre Répandez-vous sur elle, multipliez sur elle. Croissez et multipliez Mais à croitre, l’être humain est devenu colosse, Ecrasant de son poids toute résistance Mais à multiplier, il est devenu incontrôlable Etouffant le monde par son nombre Comme un parasite étouffe son hôte. En le portant au triomphe Gaïa s’est fourvoyée : La peste condamne même celle qui de son sein l’accoucha Mais la vie, menacée, trouvera toujours une autre issue Le temps, inlassable, ne pardonne ni homme ni bien. Nous, patients et infaillibles architectes de notre chute Nous sommes les bâtards de l'horrible usine à reproduire Implacable qu'est notre nature, Nous sommes notre propre anéantissement, Nous sommes l’ennemi Notre ruine, notre Némésis

credits

released April 1, 2023

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Abcest Clermont Ferrand, France

Abcest distille son Death Metal intégralement en français, influencé par Blood Red Throne, Supreme Pain, ou encore Mass Infection.

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